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Jeux Olympiques 2024

Dans moins de 150 jours, les Jeux Olympiques et Paralympiques vont débuter. Et ce, dans une ville que nous connaissons bien : Paris ! Effectivement, depuis 2017, la capitale française a été élue ville hôte des Jeux de 2024. Cet événement de renommée mondiale attire des milliers d’athlètes et de visiteurs, ce qui pousse la ville hôte à se surpasser, pour accueillir chacun dans les meilleures conditions. 

Mais son but reste par-dessus tout de conserver les valeurs olympiques, qui perdurent dans le temps, notamment  en rassemblant les populations autour d’une passion commune : le sport.

La flamme des Jeux Olympiques

Mais depuis quand transmet-on ces valeurs ?

Déjà dans l’Antiquité, les Grecs organisaient des Jeux sportifs, tous les quatre ans, en l’honneur de Zeus, à Delphes. Au sport se mêlaient des épreuves artistiques comme le chant, la poésie, la musique, le théâtre, liant alors la culture et le sport. 

Mais en 393 après Jésus-Christ, l’empereur Théodose Ier interdit ces championnats pour des raisons religieuses.

Les Jeux Olympiques ne seront rétablis qu’à l’époque moderne, par un Français : le baron Pierre de Coubertin. En 1894, il organise le premier congrès olympique à la Sorbonne, et crée le Comité International Olympique (CIO). Celui-ci reste, encore aujourd’hui, l’autorité suprême du mouvement sportif, désignant par exemple la ville hôte.

C’est ainsi qu’en 1896 ont lieu les premiers Jeux Olympiques, à Athènes. Quatre ans plus tard, Paris est désignée pour accueillir la deuxième édition des Jeux, et s’illustre déjà dans l’histoire des olympiades en faisant concourir les premières femmes, bien que ce ne soit que dans quelques disciplines. En 1924, la France accueille la première édition des Jeux Olympiques d’hiver à Chamonix, puis reçoit les JO d’été la même année. Encore une fois, Paris se distingue des éditions précédentes en créant le village olympique.

Et, un siècle plus tard, la capitale se prépare à accueillir pour la troisième fois les JO. Elle promet des innovations épatantes car la ville souhaite se différencier des éditions précédentes, une fois de plus.

Paris 2024 a de nombreuses ambitions, comme diviser de moitié l’empreinte carbone des Jeux. En effet, l’événement n’émettra que 1,6 million de tonnes d’équivalent CO2 à la construction, contre 3,5 millions de tonnes en moyenne pour Londres 2012 et Rio 2016. Paris limite les constructions d’infrastructures dans le cadre des JO, et s’appuie sur des bâtiments déjà existants. Les nouveaux bâtiments, quant à eux, sont construits de sorte à être plus éco-responsables sur plusieurs plans, comme le chauffage par exemple. Les bâtiments sont également édifiés dans le but d’être réutilisés par la suite. Finalement, les Jeux de Paris 2024 promettent également un bilan carbone neutre pendant l’évènement.

De plus, Paris 2024 a pour objectif de devenir les premiers Jeux paritaires, et les premiers Jeux accessibles à tous.

Sur 10 500 athlètes, une part égale d’hommes et de femmes concourent, et l’épreuve du marathon féminin sera valorisée, clôturant les Jeux Olympiques. De même, pour la première fois, Paris 2024 proposera le “marathon pour tous”. Cette épreuve culte des Jeux sera proposée au public : celui-ci pourra emprunter le même trajet que les athlètes, dans la nuit du 10 août 2024. 

Matériellement, Paris 2024 fait son possible pour accueillir athlètes et visiteurs dans un cadre impressionnant et esthétique, en plus d’être éco-responsable. 

Le village Olympique en cours de construction est un projet de 4 milliards d’euros et de 52 hectares, entamé il y a 6 ans. Il est situé au nord de Paris, en Seine-Saint-Denis. Il était occupé, en attendant l’arrivée des athlètes, par des étudiants de l’Institut Supérieur de Mécanique de Paris, jusqu’en décembre 2023.

Le village Olympique devait initialement être rendu accessible grâce à la ligne 15 du Grand Paris Express en particulier, mais le chantier a accumulé un certain retard, ce qui repousse l’inauguration de la ligne en 2025.

Enfin, les visiteurs, qui se feront eux aussi nombreux (entre 10 et 15 millions attendus), seront logés dans des chambres d’hôtel, des chambres étudiantes, des maisons d’hôte, et pourront aussi louer des appartements aux particuliers.

Concernant les transports, Paris 2024 a décidé d’en rendre certains gratuits, afin d’inciter les voyageurs à utiliser les transports en commun plutôt que leur voiture. De plus, la capacité des métros, trains et RER se verra augmentée de 15% afin de pouvoir faire circuler 800 000 visiteurs par jour à Paris.

Et, si l’organisation des Jeux est financée majoritairement (à 96%) par des recettes privées, dont le CIO, ce sont les collectivités territoriales (notamment celle de Paris) ainsi que l’Etat qui sont sollicités pour les bâtiments à construire ou aménager. Cela montre bien que le pays fait de gros investissements pour que cet événement soit réussi, et inoubliable. 

Enfin, Paris 2024 s’est également démarqué des éditions des JO précédentes sur les épreuves à proposer.

Les 28 sports olympiques restent les mêmes : allant de l’athlétisme au volley-ball de plage, en passant par le mountain bike, la gymnastique, l’haltérophilie, ou encore les sports équestres. Mais quatre sports s’y ajoutent : le surf, l’escalade sportive, le skateboard (sports qui avaient déjà été représentés à Tokyo en 2021), mais surtout le breaking dance. Ces sports, qualifiés de “jeunes”, ont pour but d’inciter les jeunes à faire du sport, jusqu’aux Jeux.

De même, l’épreuve du triathlon se déroulera dans des conditions inédites : les athlètes nageront dans la Seine (la baignade dans le fleuve traversant la capitale avait été interdite en 1923 à cause de la pollution, les chercheurs affirment cependant que le problème ne devrait plus se poser cette fois-ci, de gros progrès ayant été faits sur la propreté du fleuve). 

Ainsi, entre le 26 juillet et le 11 août​ 2024 va se dérouler le plus grand événement jamais organisé en France. Pourtant, les Jeux ne sont pas appréciés par tous, ils peuvent être​ confrontés au scepticisme de certains.​

Il est vrai qu’en 1936, les Jeux de Berlin ont été un vecteur de la propagande pour le nazisme et ont ainsi tristement marqué l’histoire olympique. En effet, certains athlètes profitent parfois des Jeux pour diffuser certaines idées, mais cela arrive plutôt rarement.

De plus, d’autres se disent inquiets des répercussions écologiques des JO face aux stades qui se sont retrouvés abandonnés au Brésil, et à ces infrastructures qui ne correspondent pas toujours aux besoins de la population et qui sont coûteuses à entretenir. C’est pour cela que d’autres affirment que les JO auront des répercussions économiques. Effectivement, les JO constituent de lourdes dépenses (initialement prévues à 6,5 milliards d’euros, et ayant atteint les 8 milliards, notamment à cause de l’inflation), qui ne sont pas toujours compensées par les contrats de télévision, ou encore par l’achat des billets. Des billets qui ont d’ailleurs parfois pu freiner certaines personnes, au vu de leur prix plutôt élevé​.

Cependant, les Jeux représentent largement la ville hôte, la mettant en valeur aux yeux du monde entier, et attirant les touristes. De plus, Paris 2024 a été pensé afin de réduire, voire supprimer les défauts des précédentes éditions, promettant un bilan carbone neutre et un essor économique pour le département de Seine-Saint-Denis.

Il me semble que ces doutes sont injustifiés car tout est mis en œuvre pour que l’événement soit le plus réussi possible. Ces Jeux promettent d’être inédits, et il est vrai que cela attise la curiosité ! Il s’agit d’un événement imposant qui ne se tient pas régulièrement, et je trouve que c’est une chance de pouvoir l’accueillir à Paris. 

Pour conclure, de nombreux projets ont vu le jour ou se sont accélérés à l’annonce des JO 2024, rendant la ville dynamique. Même si certains expriment leur méfiance, l’événement suscite une excitation, et une certaine fierté chez les Français.

Leeloo Bertrand 1ère4

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