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Inauguration et vernissage de la fresque de l’école

Mercredi 24 Novembre, la fresque qui ornait depuis quelque temps le couloir de la cantine fut inaugurée, en présence des différents artistes, des organisateurs, de membres de l’administration de l’école, d’une parent représentante de l’APEL, mais également des délégués du collège et du lycée, représentant l’intégralité des 33 classes de collège et de lycée.

Le projet, instauré l’année dernière à l’initiative de Mme Buren, professeure d’Histoire-Géographie, a réuni M. Tarik Bouanani, artiste et graffeur, qui a accepté d’apprendre les techniques de street-art aux premières de l’époque (aujourd’hui en terminale). Un discours des différents membres de la direction prit place, au cours duquel M Bardoux a évoqué que le couloir que certains appelaient auparavant “Couloir de la mort”, devrait s’appeler plutôt maintenant “Couloir de la vie”. Il fut suivi de celui de l’artiste, de la présidente de l’APEL et d’un représentant des élèves qui ont réalisé l’œuvre. La fresque, financée par l’APEL, fut ensuite inaugurée. Le ruban a été coupé par les différents représentants du projet, l’artiste Tarik, la représentante des élèves, et Mme Buren, à la suite duquel le buffet fut ouvert.

La fresque, sur le thème de la Liberté, dépeint une ville au milieu d’un paysage végétal.

Nous avons obtenu une interview de l’artiste Tarik qui a accepté de répondre à nos questions :

Paradoxe : Comment vous est venue l’idée du thème ?

Tarik Bouanani : Au début on voulait travailler sur La Liberté, et j’ai dit que ce serait quand même mieux qu’on travaille sur quelque chose de pas trop littéral, pas des chaînes qui se cassent, pas d’images graphiques, mais plutôt quelque chose d’un peu plus conceptuel, un peu plus une pensée d’une image lointaine derrière, plus un paysage, que d’être dans des mots et des personnages qui représentent la Liberté.

Paradoxe : Comment s’est passé le déroulement du projet et pourquoi a-t-il duré aussi longtemps ?

Tarik Bouanani : Je pense que c’est aussi à cause du Covid [que le projet a mis un peu plus de temps], après ça a mis un peu plus de temps à prendre et à avoir les subventions mais c’est aussi ça le travail de faire une fresque, il faut trouver les subventions… Le temps que cela se mette en place, il y a eu des ateliers qui étaient faits vraiment avant, avec le collectif Graffiti-Paris, des ateliers initiations. Après il y a eu des ateliers de création sur papier autour du thème et après il y a eu des ateliers techniques sur comment utiliser la bombe et après il y a eu la fresque.

Paradoxe : Merci beaucoup pour cette réponse et votre jolie fresque.

Personnellement, je trouve que cette fresque est très réussie. En tant que demi-pensionnaire, cette fresque rajoute de la gaieté à la cantine et à l’attente. Les couleurs chatoyantes ajoutent de la lumière et rendent l’endroit plus plaisant.

Ce fut une très belle inauguration au cours de laquelle tous les participants ont été applaudis. Ce couloir rayonne maintenant la joie et égayera l’attente des collégiens et lycéens pendant longtemps encore.

Baptiste C.–B.

(illustration : photos prises par l’équipe du journal)

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