Trainée de force par ma famille, je n’ai pas pu échapper à l’expo de Léonard de Vinci au Louvre pour les 500 ans de sa mort – mais je ne me suis finalement pas tant ennuyée.
Bon ok… j’ai un peu été découragée quand j’ai entendu qu’il y avait 179 pièces mais il fallait y passer. C’est certes un nombre exorbitant, d’autant plus que Léonard est connu pour avoir laissé nombreuses de ses œuvres inachevées, mais la majeure partie sont des études, des esquisses de préparation. Même si ce ne sont que des études, il ne faut pas négliger tout de même leur beauté. Il y avait des dessins subjuguants, tout comme ses peintures ou sculptures semblant si proches de la réalité. Léonard, avec son souci du détail, rend vraiment ses œuvres vivantes. Même pas besoin d’audio-guide pour apprendre quelque chose car des petits livrets fournis à l’entrée sont des supports suffisants pour la visite. J’ai d’ailleurs découvert une nouvelle technique afin d’étudier les tableaux, la réflectographie infrarouge. Elle permet d’apercevoir les tracés préparatoires, ce qui est très novateur. J’ai beaucoup aimé son point de vue de l’art si large qui lui laisse une liberté d’expression infinie. Cette liberté est en effet dédiée à une partie de l’expo, cette dernière étant divisée en 4 parties. Chacune d’elles illustre une période de la vie de Léonard comme celle de la science dans laquelle sont exposés ses travaux au niveau anatomique, mathématique et mécanique. C’est aussi dans cette partie que l’on peut apercevoir sa fameuse écriture à l’envers, ce qui est très amusant. Le fait de voir une personne révolutionner la société de ses temps avec des idées si modernes à la hauteur des nôtres est très intéressant. Je n’ai pas senti l’heure tourner, abasourdie par tant de beauté mais aussi par la foule qu’il y avait. Bien entendu une exposition sur De Vinci fait du bruit. La foule et les petites œuvres obligent à devoir déployer ses meilleurs talents pour se faufiler entre les gens.
Cette exposition touche bientôt à sa fin et pourtant l’influence est toujours aussi grande, si bien que sa durée est prolongée jusqu’en mars. Je conseille vivement d’aller la voir car elle est très bien présentée et permet d’en savoir plus sur le génie de la Renaissance italienne.
Par Clara Gottardo, 2nde2