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Le diamant uruguayen : Diego Forlan

Cheveux d’or au vent, regard d’azur perçant et bandeau sur la tête, aussi emblématique que charismatique, Diego Forlan a considérablement marqué les années 2010 du football mondial. J’avais besoin de parler de cet homme mais aussi de ce joueur, si peu connu du grand public, qui m’a pourtant rempli la tête de rêves. Observant ses moindres déplacements, les yeux pétillants rivés sur la manière dont il dansait avec le ballon, il est sûrement l’une des principales raisons pour lesquelles j’aime tant ce sport. Le numéro 10 sur le dos comme poids de tout un pays, il a su porter une Uruguay, en pleine reconstruction, à la 4ème place de la Coupe du Monde 2010. Éblouissant de par sa vista, sa vision de jeu et son habileté des deux pieds, il a naturellement été élu meilleur joueur de la compétition avec 5 buts et une passe décisive en 7 matchs. Véritable architecte de la Céleste, hallucinant créateur et fluidificateur de jeu, il aspire à une vision du football qui est mienne possédant ainsi, selon moi, toutes les qualités définissant un très grand joueur. Sa classe s’entendra même jusque dans ses buts : une frappe flottante de 35 mètres nettoyant la lucarne du gardien de l’Afrique du Sud, un penalty mais surtout un coup franc mythique face au Ghana, une frappe surpuissante pied gauche face aux Pays-Bas qui ne suffira malheureusement pas à hisser sa nation jusqu’en finale, pour conclure sa compétition sur une demi-volée légendaire magistrale et glaçante qui sera élue plus beau but du tournoi. Animé par un supplément d’âme, Diego Forlan a dressé ce que les amateurs du ballon rond retiendront comme l’une des meilleures performances individuelles de l’histoire du football.

Par Augustin Lassaussois, TS2

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