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William Turner, ou le peintre de la lumière

Informations sur l’exposition : Turner, peintures et aquarelles ; du 26 mai 2020 au 11 janvier 2021 au musée Jacquemart-André, 9,50€ pour les -26 ans.

Sept salles, une cinquantaine de tableaux et croquis, beaucoup de monde : voici ce que je retiens de cette expo, qui a eu le mérite d’être courte. J’ai en effet été quelque peu déçue du voyage ; moi qui m’attendais à trouver le musée vide un samedi midi, je n’ai réellement eu ni le temps ni l’énergie de contempler les magnifiques tableaux de Turner, alors que je suffoquais sous mon masque et que j’avais droit à des regards de tueurs lorsque je restais plus de 30 secondes devant une œuvre… J’ai tout même pris quelques notes pour toi, cher•ère lecteur•trice, qui souhaiterais te pencher sur le fameux peintre impressionniste anglais Joseph Mallord William Turner, né en 1775 et mort en 1851.

Le château de Kilgarren, 1799

L’exposition propose une visite chronologique des œuvres de Turner : de sa jeunesse à sa maturité, l’artiste n’a pas cessé de peindre, autant l’aquarelle que la peinture à l’huile. Nous constatons une grande évolution dans ses traits, qui restent tout de même reconnaissables entre tous : c’est du Turner. Plus on s’approche des tableaux, mieux on distingue les détails, et surtout le lieu. Turner ayant beaucoup voyagé tout au long de sa vie, on retrouve les belles vues de Venise, du port de Dieppe, des Alpes, mais aussi du château de Bamburgh au nord-est de l’Angleterre. En revanche, aucune œuvre représentant les fameux trains post-Révolution Industrielle à l’horizon, pour ma plus grande tristesse.
Il n’empêche que cette diversité de paysages est accentuée par les nuances de lumière bien propres à Turner. Sans elles, les peintures seraient fades et beaucoup moins intéressantes à analyser et à observer consciencieusement ! Cette peinture de la lumière et de l’obscurité m’émeut et me parle à chaque fois que je me retrouve face à un tableau impressionniste, et Turner confirme cette règle : il faudrait être aveugle pour ne pas ressentir les émotions et la passion que le peintre met dans le travail des couleurs.

Le rameau d’or, 1834

Finalement, le musée Jacquemart André propose, en collaboration avec la Tate de Londres, une sublime exposition chargée de sensibilité qui attire un peu trop de monde, mais qui en vaut le détour. Une visite virtuelle est d’ailleurs disponible gratuitement, ce qui signifie que vous n’avez plus aucune excuse : courez la voir !

Pour qui ?Aux curieux•ses et amoureux•ses de l’Impressionnisme.
Avec qui ?Ses parents, ses ami•es.
A quelle occasion ?Lors d’un samedi creux ou d’un dimanche pluvieux.
Les plus :La beauté des œuvres, les couleurs automnales, la diversité des supports (tableaux, croquis, ébauches…).
Les moins :Un moment court et pas des plus paisibles.
Note3/5P

Telma Vaz, T4

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