J’ai été chargé d’écrire sur ce que je voulais, alors je me suis demandé ce qui était important pour moi et qui pouvait toucher tous les esprits qui liront ces lignes. J’ai décidé de parler du rêve.
Je ne vous parle pas du rêve que l’on fait tapi dans la chaleur de notre lit une nuit courte, terne et froide de décembre, mais je vous parle du rêve qui nous transporte hors des moments singuliers de la vie, quand on ne s’y attend pas. Le rêve qui nous fait divaguer vers des horizons inaccessibles sans que l’on s’en rende compte. Un moment suspendu dans les hauteurs de l’imagination. Le rêve.
De l’aurore froide et douce d’une matinée d’automne jusqu’au crépuscule claquant masqué de nuages bleuâtres d’hiver. Lorsque les feuilles mortes crépitent sous nos pieds. Lorsque les gouttes de pluie opaques façonnent le béton. Lorsque l’air chaud et perçant transmute notre corps. Lorsque les lueurs scintillantes du soleil caressent les paupières. Tous les temps sont propices au rêve.
Ce qui nous lie vous et moi à travers ces pensées, c’est que l’on peut tou·tes deux rêver. Ce qui élève le rêve au rang d’une réalité qui nous dépasse c’est qu’il est propre à chacun·e : vous rêvez tous les jours alors que vous ne le savez même pas, je rêve, tout le temps et jamais, de tout et de rien, la liberté nous appartient.
Alors, voilà, rêvez, parce que si vous ne le faites pas, personne ne le fera à votre place, et vous resterez condamné·es à subir une réalité qui n’est pas la vôtre.
Prenez le temps de rêver et d’oublier, pour vous laissez transporter dans un monde rempli de possibilités infinies où vous pouvez devenir créateur·trice de ce qui vous rend heureux·se.
Par Augustin Lassaussois, TS2