“Le Frat 2025, c’est une dinguerie”
Des sourires jusqu’aux oreilles, des jeunes motivés, des chants de louange, des prières communes, de l’ambiance dans les rues de Lourdes, cela ne vous dit rien ? Mais si, c’était le Fraternel, ou pour les intimes, le Frat !

Photo de groupe de l’ENC
Ce rassemblement catholique a accueilli 13500 lycéens venus de toute l’Ile-de-France, un chiffre record. Partis de Paris dans la soirée du samedi 12 avril, nous avons eu un programme très chargé pendant ces quatre journées : des messes, des témoignages, une procession mariale, des marches dans la ville… N’oublions pas non plus les carrefours, des temps pour rencontrer en petit comité d’autres personnes venant d’autres lycées voire même d’autres diocèses. Nous avons ainsi alterné entre des temps forts rassemblant les 13 500 participants dans la basilique Pie X, des temps en diocèse – chacun identifié par une couleur avec par exemple, Paris en jaune – et des moments en plus petits groupes.


Les temps sous la basilique Saint Pie X (source: diocèse de Paris)
J’ai beaucoup aimé la variété des témoignages qui étaient tous très passionnants : un ancien alcoolique; un vainqueur de Pékin Express (un jeu télévisé); un participant du Vendée Globe; un prêtre nommé Père Crapelet, très actif sur les réseaux sociaux; des adolescents porteurs de maladie; une soeur miraculeusement guérie, Soeur Bernadette, qui est le 70e miracle de Lourdes.
Le saviez-vous ? Cette année, pendant le Frat, le 72e miracle a été reconnu. Il s’agit d’une Italienne guérie de sa sclérose en 2009.
En se basant sur le thème annuel “Au creux du rocher”, faisant référence à la grotte où Bernadette Soubirous a reçu des apparitions de la Vierge Marie, nous avons approfondi notre foi en lisant des passages bibliques évoquant des rochers et comparant Dieu à un rocher à la fois point d’appui stable et lieu de refuge en solitaire.
Ce troisième Frat que je vivais a eu une saveur particulière. En effet, comme je savais déjà comment cela allait se passer, je l’ai vécu plus sereinement et plus profondément. Cela m’a fait vraiment du bien de retrouver cette ambiance si unique. En revanche, les courbatures des nuits dans le train, l’inconfort lorsque nous sommes assis sous Pie X et les chaussures mouillées pour la journée ne m’avaient pas manqué. Nous avons survécu à tout cela avec, en bonus, le sourire !

Notre groupe de Terminales, surnommé Les Doyens et accompagné par Mamie Nova
Mon moment préféré était probablement le retour dans le train; un moment particulier entre tristesse de partir et euphorie des moments vécus. Nous étions tellement fatigués que nous riions très facilement et les fous rires allaient bon train. C’était le moment de signer nos casquettes pour ancrer les souvenirs et de se promettre de revenir un jour au Frat en tant que bénévoles.
Le Frat c’est pas fini, le Frat, c’est pour la vie !
Julie Pellen T5