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Vie du lycée

Bâtiment Raphaël : on aime… ou pas !

Le nouveau bâtiment, Raphaël, a été inauguré cette année 2019 et accueille les premières ainsi que le foyer. Planté au beau milieu de la cour des maternelles, vous avez donc le choix, en été, entre : ouvrir les fenêtres et avoir des alarmes incendie sur pattes juste en dessous de vous ou étouffer de chaleur mais être au calme (croyez en mon expérience de début d’année, le choix est cornélien).

Ajoutons qu’une guerre est rudement menée pour savoir qui des premières 1 ou 3 garderont l’unique horloge, n’ayant d’ailleurs aucune place et, par défaut, accrochée au projecteur juste au-dessus du bureau des profs : gare aux têtes !

Aux intercours, c’est une attente inteeeeerrrminable devant les deux seules toilettes du niveau, agrémentées d’un minuscule robinet où il faut se plier en quatre pour avaler trois gouttes d’eau (un peu de pitié, on n’est pas des contorsionnistes ! On souffre déjà assez en cours de gym !), à côté des escaliers en métal glissants comme une patinoire les jours de pluie (le patin à glace, c’est cool, mais à 10 mètres de hauteur, ça ne m’emballe pas vraiment).

Précisons également qu’il n’y a pas de volet ni rideau aux fenêtres et que la porte de classe s’ouvre de l’extérieur : idéal pour les exercices de confinement ; autant dire qu’en cas d’attaque terroriste, on est mort !

Mais bien sûr, n’oublions pas le cadeau de Noël : un ventilateur électrique, assourdissant pour une si petite taille, parce que les installations de chauffage ne sont pas opérationnelles. Sans oublier ce joyeux courant d’air dans les chevilles car les portes ne sont pas isolées ! Ça vous tente les cours en bonnets et doudounes ? (Vous me direz, c’est toujours mieux que le Pavillon surchauffé où on se balade en bretelles, mais on peut tout de même trouver un entre-deux).
Autre nouveauté pour les fêtes : relooking de la classe en mode prison avec les fenêtres condamnées pour éviter que les élèves ne tombent. Je veux bien croire que les épreuves groupées soient déprimantes mais tout de même !
Bref, vous l’avez bien vu, le bâtiment Raphaël est donc une sacrée glacière (et une étuve en juin) assez défaillante.
On parie combien que les radiateurs seront installés en été ?

Par Ludivine Million, 1e1 (et illustration)

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