De jaune il n’y a qu’un zeste
Et le rouge n’est qu’un mirage,
Gris au nord, roses à l’ouest,
Imprévisibles sont les nuages.
Toujours changeants,
Mes compagnons du voyage
Sifflotent les mouvements
D’une symphonie sauvage.
Je m’abreuve de leurs larmes,
Quand les autres s’en cachent.
Leur teint sombre me charme,
J’aime la foudre et son panache.
Et quand au furieux allegro,
Succède le rêveur andante,
Mes errants et volages héros
Goûtent la douce liberté.
Ces gracieux morceaux d’éternité
Rentrent toujours plus beaux
De cette danse effrénée.
Beaux, car sans cesse nouveaux.
Julie Mazza (T4)
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