Paradoxe
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Sections culturelles Cinéma et séries

« Le bûcher des vanités » (1990)

Le film de Brian de Palma, scénariste, producteur et réalisateur américain connu notamment pour « Carrie » ou encore « Scarface », nous présente le New York des années 1980. Marié, séduisant, magnifique appartement sur Park Avenue, des millions coulant à flot, le jeune Sherman McCoy, stéréotype de l’homme d’affaire américain, voit sa vie basculer lorsqu’en escapade avec sa maîtresse, cette dernière provoque un accident de voiture apparemment anodin. S’enclenche alors une machine infernale où se mêlent politique, justice et argent.

Une satire intéressante du système politico-judiciaire des États-Unis dépeignant de tristes réalités telles le racisme, la manipulation de la justice et des foules par la politique et l’acharnement médiatique, l’autorisation du port d’armes…

Néanmoins, le film manque quelque peu de subtilité ainsi que de réalisme, notamment les séances du tribunal, et certaines scènes sont superflues. 

Malgré un très beau jeu d’acteur de la part d’un Tom Hanks naïf, une Mélanie Griffith pulpeuse et manipulatrice ainsi qu’un Bruce Willis, journaliste raté et alcoolique, les autres personnages manquent de relief, certains dialogues, de pertinence, et le film présente trop de longueurs.

Somme toute, une production de Brian de Palma qui se regarde assez bien avec un sujet plus que jamais d’actualité, les élections présidentielles états-uniennes approchant, mais qui aurait nécessité une meilleure mise en scène.

Pour qui ?Tous ceux qui souhaitent avoir une idée très (très) générale de la justice et politique aux États-Unis.
Les plus :Beau casting et un sujet de taille, traité avec humour.
Les moins :Trop de longueurs, des personnages secondaires assez pâlichons ; un peu plus de réalisme n’aurait pas été de trop.
Note3/5P

Ludivine Million, T5

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